Dépollution visuelle : Des grandes paraboles en moins, Montélimar s’embellit
Cadre de vie Le lundi 05 septembre 2022 La mobilisation de la municipalité de Montélimar se poursuit pour embellir le cadre de vie, singulièrement en centre-ville. Comme le rappelle le maire Julien Cornillet, « nous avons enclenché une lutte contre l’ affichage sauvage dont les effets se font clairement ressentir. Il n’ y a aujourd’hui presque plus d’ affiches collées dans des lieux illicites. Pour les derniers récalcitrants, des rapports de constatations ont été effectués et vont donner lieu à de lourdes contraventions. » (Contraventions de 5e classe allant jusqu’ à 1 500 euros) Dans le cadre de cette dépollution visuelle, dès 2021, une mission avait été confiée à deux élus municipaux, Philippe Lhottellier et Jacques Rocci : arpenter la ville et repérer le mobilier urbain ou commercial devenu obsolètes. Ce recensement effectué, un travail de fond s’est engagé avec des actions au quotidien, pas forcément ostentatoires mais dont l’accumulation participe à l’agrément de la ville. Notons par exemple, un grand panneau publicitaire décollé sur le parking du théâtre ; de grands portiques routiers ôtés sur l’avenue d’Aygu et le boulevard Meynot dont l’intérêt était pour le moins limité ; des enseignes commerciales comme SFR* ; les haut-parleurs qui ne fonctionnaient plus dans le centre ancien… Au mois d’août, les cinq grandes paraboles qui trônaient sur le toit de la médiathèque ont été enlevées. « Cela libère la perspective avec une vue depuis l’intérieur de la médiathèque qui s’ouvre sur le château de Montélimar, poursuit le maire. La mise en valeur de notre patrimoine, l’attention portée à la propreté sont des marqueurs qui doivent rendre les habitants fiers de notre ville ». Ces antennes avaient été installées en août 1990 pour la venue du câble à Montélimar et n’avaient plus d’utilité depuis plusieurs années. * Pour les enseignes commerciales obsolètes, celles demeurant sur les bâtiments appartenant à la Ville ont été enlevées. Sur les sites privés, un courrier a été adressé au propriétaire avec un rappel du Code de l’environnement (Obligation de décrochage des enseignes qui incombe aux commerçants locataires jusqu’à 3 mois après leur fin d’activité, puis au propriétaire. C’est ensuite aux services de l’Etat de se saisir de ces dossiers). Avant – Après Avant Après