Montélimar se mobilise contre le harcèlement scolaire
La semaine du 4 au 8 novembre aura pour fil conducteur la lutte contre le harcèlement. Fruits d’un travail commun entre la Ville et les établissements scolaires montiliens, les ateliers seront réalisés cette année dans les collèges Gustave Monod et Alain Borne.
Organisée chaque 1ᵉʳ jeudi du mois de novembre qui suit les vacances scolaires, la journée de lutte contre le harcèlement mise en place par l’Éducation Nationale aura lieu le 7 novembre prochain.
À cette occasion, des interventions dans les classes de 6ᵉ et 5ᵉ se dérouleront du 4 au 8 novembre.
En partenariat avec le CLSPDR (Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance et de la radicalisation) de la Ville de Montélimar, le collège Monod accueillera six interventions dans six classes, jeudi 7 novembre.
Ces interventions comporteront, pour toutes les classes de 5ᵉ hors SEGPA, un atelier interactif autour de la connaissance du harcèlement à travers les émotions et les conséquences par Clare Defrates.
Puis Maïlys Breteau et Edouard Ribet, intervenants pour l’association Remaid France Victimes 26, mettront en pratique la connaissance de ces classes dans le cadre d’un théâtre forum.
L’idée est de reproduire un procès fictif autour du harcèlement scolaire. Le projet consiste à créer un théâtre forum qui représente un tribunal fictif qui sera mis en place par les enfants qui auront tous un rôle déterminé différent : juge, harceleurs, harcelés, victimes collatérales, témoins etc.
Ces deux ateliers sont pris en charge financièrement par la Ville.
En parallèle, la Ville, l’espace de vie sociale Eustache, Radio M et Convergences 26 ont décidé de s’associer pour organiser une grande semaine de prévention à l’attention des élèves des classes de 6ᵉ du collège Alain Borne avec, au programme :
Animation pédagogique d’expression sur le harcèlement sans mots, atelier jeux espace numérique et jeux plateau, conception d’un arbre à mots, micros-trottoirs et témoignage recueillis dans le collège, atelier Kamishibaï animés par Nathalie Simon du service jeunesse de la Ville avec des planches produites par l’association Adosen de la MGEN.
L’ensemble de ce projet est pris en charge financièrement par la ville, dans le cadre de son CLSPDR.